Deco: habiller les murs de son salon

Il y a quelques semaines j’ai posté cette photo de mon salon sur Instagram. On y voyait notamment en fond  un tableau que j’avais mis là de façon provisoire quand on a aménagé… Et puis vous savez le provisoire… fini par s’installer et devenir définitif.
C’était vraiment un des derniers points à améliorer dans cette pièce,  après avoir changé la table et les chaises, et acheté  / chiné quelques meubles.
Je ne savais pas si il valait mieux un très grand tableau, ou 2 ou 3 plus petits. Et que mettre dans ce salon: de belles photographies? Une peinture? De l’art abstrait ? Bref, l’indécision totale.
Sur les conseils de plusieurs personnes je suis donc allé voir sur le site Junique qui propose de très nombreuses affiches murales, dans tous les styles.
Et j’ai assez rapidement  craqué pour celles  de Henry Rivers ! Exactement ce qu’il nous fallait.
London, of course , en souvenirs de nos années inoubliables là bas et pour la super couleur du visuel. Et Barcelone, notre 2ème ville coup de cœur vers laquelle on s’est plusieurs fois imaginé déménager ! J’ai beaucoup hésité avec celle de la Côte d’Azur également.
On est vraiment contents du résultat! Ça amène de la couleur dans notre salon, et on n'a pas peur de se lasser comme on pourrait se lasser d'une photo. Et le choix de deux moyens plutôt qu'un très grand tableau était parfait pour habiller le mur avec élégance!
Et côté prix, je n'ai commandé que les affiches sur le site, sans les cadres, que j'ai achetés séparément en magasin. Ce qui m'a donc coûté presque deux fois moins cher au final !

Alors, ça vous plait? Il y a quoi chez vous sur vos murs ? 







Et non, je ne travaille toujours pas ( ou comment la pression vient des autres)

Si vous me suivez sur Instagram, vous n'êtes pas sans savoir que je ne travaille plus depuis quelques mois.
Il y a un an, nous avons tous appris que nous allions quasiment tous être licenciés par notre grosse entreprise Américaine rachetée par une encore plus grosse entreprise Américaine ..
Même pas 5 ans plus tard donc, c'était l'histoire qui recommence ! Cette fois les conditions sont bien différentes, et je ne suis pas la seule. Les premières équipes ont commencées à partir en juillet, dont moi. Cela fait donc bientôt 8 mois ( déja?!!).

Alors à  première vue c'est un peu flippant, surtout quand on ne s'y attend (presque) pas. Mais avec le recul, les négociations ayant été bonnes, nous sommes parti dans de bonnes conditions. 
Je bénéficie d'un congés de reclassement. C'est à dire que pendant 1 an je touche 90% de mon salaire, j'ai le droit de faire des formations et un bureau m'aide dans ma recherche d'emploi ou reconversion. Je ne suis donc pas au chômage, mais bel et bien toujours employée.

Les dernières années ont été intenses, avec les deux choupettes nées à deux ans d'écart, un boulot prenant, des retours à la maison de plus en plus tardifs, notamment après le déménagement ( merci les interminables bouchons de la ville la plus embouteillée de France ..) !
Heureusement que j'avais réussir à obtenir un 80%: ne pas travailler le mercredi était le parfait compromis dans tout ça. Si je ne voyais quasi pas les filles le soir, au moins je savais que tous les 3 jours j'avais des journées complètes avec elles pour profiter! 

La perte de mon travail a directement signifié pour moi la perte de mon temps partiel. Dans mon boulot, il est en effet assez difficile de demander dès le début un 80% .... 
Alors je me suis dit que j'allais commencer par profiter tranquillement de l'été pour garder mes pepettes, et qu'on verrait en septembre.

En septembre, la Mini est rentré à l'école, j'ai profité d'elles en les récupérant tous les jours à 16h20. Pas de garderie, pas de nounou à domicile, mais des goûters au parc avec Maman et les copains!
Puis on a eu des projets perso qui m'ont pris pas mal de temps, Je me suis beaucoup occupé de la maison aussi, faire ou faire faire des petits travaux que je n'avais pas le temps de gérer avant. Je garde moi-même les filles à chaque vacances, et croyais moi, des vacances il y en a souvent ;-) 

Bref, tout ça pour vous dire que le temps passe trés trés vite. J'ai voulu prendre du temps pour moi, faire ce qui me plaisait, mais le temps file encore plus vite avec des journées et semaines bien remplies. Deux jours seule et j'ai les filles le Mercredi. Deux jours seule et c'est déjà le week-end.
Depuis Janvier je suis un peu plus active dans ma recherche d'emploi, tout en restant difficile sur mes critères , mais je ne suis toujours pas pressée ni stressée.

Par contre depuis tous ces mois, ce qui n'a jamais changé, c'est le regard des gens, leurs questions, leurs interrogations:

"et toi alors, le boulot?"
"tu ne cherches toujours pas ?"
"t'es toujours tranquille à rien faire?"
"alors, c'est quand que tu t'y mets"
"ça va t'es pas stressée toi!"
"oh la la moi je ne pourrais pas"

Et non les gars, je ne travaille toujours pas, et je ne suis pas stressée car j'ai un salaire ! Mais visiblement, vous, ça vous dérange. La pression sociale de DEVOIR travailler, ça vous parle?
Pourtant, c'est dingue, mais je ne suis même pas au chômage, je ne profite de rien que les autres payeraient pour moi.
Ce congés de reclassement j'y ai droit. Je n'ai rien demandé. Je n'ai pas demandé à perdre mon emploi, mon 80%, mon équilibre.
Quand je retournerai au boulot, la vie de fou va recommencer, le rythme infernal, ne voir mes filles le soir que 1h pour les moins bons moments ( mangez! brossez vous les dents! allez, dormez maintenant!).
Devoir m'occuper de la maison, des lessives, du lave vaisselle à 21h une fois les filles couchées.
M'écrouler sur le canapé à 22h en disant à mon Mari " bon beh je suis KO je vais me coucher".
Ne plus profiter de mes Mercredis avec les filles pour aller promener en collines, à la mer ou à la piscine. Cette vie qui m'attends m'angoisse, me tends d'avance.

(shutterstock)


Alors oui, je prends mon temps. Oui je profite.

C'est fou de ne pas comprendre ça, non ?
Le pire c'est que tout ces gens qui me demandent souvent où j'en suis, sont les mêmes qui se plaignent de n'avoir le temps de rien dans leurs vies. Ils ne voient pas assez leurs enfants, ils ne prennent pas assez de temps pour eux, ils travaillent trop, ils sont crevés!
Je suis sure que si ils avaient la chance d'avoir une petite parenthèse de tranquillité ils seraient les plus heureux. 
Mais non, il faut qu'ils me fassent sans cesse culpabiliser ! C'est dingue ce diktat du travail à tout prix .... cette pression sociale. J'ai l'impression de devoir sans cesse me justifier. 
Non je ne travaille toujours pas, mais non je ne suis pas au chômage. J'ai le temps, laissez moi tranquille.

Heureusement que j'ai quelques amis qui m'ont dis de suite "oh mais profite, t'as trop raison !! Comme j'aimerais moi aussi être payé pour faire ce que je veux de mes journées". Et ils me le disent toujours, de ne pas me stresser, de prendre le temps. Et je les en remercie. De me déculpabiliser de quelque-chose qui ne devrait pas être culpabilisant et que je n'ai pas choisi.

En vrai je suis même assez perdue. Retourner au boulot faire ce que je faisais? C'est à dire rester enfermée dans un bureau du matin au soir sans bouger, sans voir le soleil briller. Changer complètement pour me lever le matin contente d'aller faire quelque chose qui me plait vraiment? Oui mais quoi? 
J'ai retourné 100 fois tout ça dans ma tête. Ce n'est pas évident d'être à un moment où j'ai le temps et la possibilité de choisir. Je cherche du travail, dans ce que je sais faire, par défaut, pas convaincue. J'ai 35 ans et je suis Maman. Les priorités de ma vie ont changées. Je veux pourvoir passer du temps avec elles, profiter, leur faire des tonnes de câlins, parce que dans même pas dix ans elles n'auront plus besoin de moi. J'aurais tout le temps de me dévouer corps et âme au boulot...

Je vais rassurer ceux qui stressent pour moi et me stressent depuis tout ce temps. Je chercher enfin vraiment du boulot. Mais presque plus par obligation face à toute cette pression que par nécessité immédiate ..
Et vous alors, les Mamans ont foyer surtout, vous la ressentez cette pression sociale ?


Comment faire pousser un avocatier

Comme beaucoup d'entre nous, j'aime les plantes vertes. Et puis j'aime bien faire des expériences. Et accessoirement j'adore les avocats !
Alors depuis quelques mois l'idée me trottait dans la tête d'en faire pousser un. J'avais vu ça chez une copine, puis sur mon Instagram. Après quelques recherches sur Internet je me suis lancée.

J'ai commencé avec trois, et seulement un a pris au bout de quelques temps, un 2eme s'est fendu mais rien de plus, et pour le dernier, rien du tout.
J'ai ensuite recommencé avec 3 nouveaux avocats, et sur les 3 .. les trois ont pris!
Aujourd'hui j'ai 6 avocatiers en devenir, dont 2 déjà en terre et grands. Et aux vues du nombres de questions que je reçois régulièrement, je me suis dit que le mieux était que je vous explique ici la meilleure méthode pour faire pousser un avocat, en 6 étapes !

- La règle numéro 1, et qui finalement me parait non négociable: l'avocat doit être BIO !
Sinon vous pouvez toujours attendre ... les tonnes de pesticides qu'il aura reçu l’empêcheront, entre autres, de pousser.

- Lors de la découpe, j'ai souvent lu qu'il fallait faire bien attention à ne pas entailler le noyau : pour moi ce n'est pas primordial, j'ai réussi à en faire pousser un bien abîmé.


celui-ci, même cassé en deux, a aussi poussé !



Pareil pour celui-là, avec un gros coup de couteau !

- Ensuite, bien le laver. Mais pas que. Il faut également le laisser tremper plusieurs heures dans de l'eau chaude. donc forcement à un moment l'eau refroidit, du coup j'en remet de la bien chaude.

- Puis il faut bien le laisser sécher, longtemps, plusieurs jours même. En été je les laisse trainer quelques jours en plein soleil, en hiver il faut les laisser près d'un chauffage.

- La mise en eau: je ne plante jamais mes avocats directement dans de la terre, bien que se soit une technique possible. J'aime bien regarder avec les filles l'avocat se fendre, puis la racine sortir, grandir et finalement, la tige qui commence à pousser. Dans de la terre vous ne verrez pas tout ça et le temps vous paraîtra encore plus long.

Il faut que l'avocat soit constamment trempé dans de l'eau. Pour cela on y plante souvent 3 cure dents en bois. Il faut les planter bien dans le haut pour que le bas (la partie la plus plate) reste vraiment bien immergé, c'est primordial pour la suite. Il existe d'autres techniques avec plusieurs noyaux piqués sur la même tige, mais je n'ai pas essayé.



le coin de bureau où je les laisse tranquilles




- l'attente: elle peut être longue, voire vraiment très longue. On parle de 1 ou 2 mois, parfois plus.
J'ai eu de tout. Un qui était quasi fendu dès le début, un qui vient de se fendre aprés 2 mois sans évolution. C'est cool, faire pousser un avocat vous apprend aussi la patience :)

- Et puis un jour le noyau de l'avocat se fend, vous allez voir apparaître tout doucement une petite tige blanche vers le bas: c'est la racine. La fissure va continuer de s'ouvrir et quelques jours / semaines plus tard, une petite tige verte va pousser vers le haut.
A cette étape c'est très important que la base de ces deux tiges trempe bien dans l'eau !

(Mon 2eme qui s’était juste fendu est resté à cette étape sans évoluer pendant plus d'un mois, jusqu'à ce que je remarque que ces tiges ne touchaient pas l'eau: sa pousse a repris desuite après re-remplissage)


Par exemple là il n'y a pas assez d'eau. J'en remet tous les 2 jours ... ils sont devant le chauffage, l'eau s'évapore très vite !


En général j'attends que cette tige fasse 1 ou 2cm pour planter le noyau d'avocat en terre!

- la mise en terre de l'avocatier: ça y'est, votre bébé avocat a pris, il ne vous reste plus qu'a retirer les tiges, le mettre en terre sans recouvrir le dessus, et l'arroser très souvent.



La pousse de l'avocatier à partir de ce moment est hyper rapide. En 10 ou 15 jours la tige va monter de 20 ou 30cm et les premières petites feuilles vont apparaître.
Les feuilles peuvent devenir assez grosses et la tige peut ne plus en finir de pousser.

J'ai d'ailleurs lu qu'ils pouvaient atteindre 1m50 à 2m de haut !!
Pour éviter cela et favoriser un feuillage dense, il faut pincer le haut de la tige au dessus des dernières petites feuilles. Je viens de le faire sur mon 2eme pour tester les 2 versions, je vous montrerai la différence dans quelques temps!

Voilà, vous connaissez maintenant tous les secrets pour faire pousser un avocat :) C'est trés ludique à faire avec des enfants, ils devraient adorer!
J'attends vos photos ici ou sur Instagram de vos futurs avocatiers. A vous de jouer !
Et n'hésitez pas si vous avez des questions.


L'avocatier a ensuite besoin de beaucoup d'eau ! Ses feuilles tombent si ce n'est pas la cas.


De retour... encore !

Salut la compagnie!  Et oui c'est bien moi... Je reviens!  Je ne me résigne pas à dire que j'arrête le blog car j'ai toujours pleins d'idées de billets, de choses à vous raconter, vous montrer etc. Mais je n'arrive jamais à me trouver du temps pour m'asseoir et écrire. 
Si vous me suivez sur Instagram, c'est mieux, car c'est bien là où je suis la plus active ! J'ai très peu écrit en 2017, 3 ou 4 billets dont un resté en brouillon. Par contre j'en ai rédigé des dizaines dans ma tête, sous ma douche, en courant .... vivement que le cerveau soit connecté à une clef USB pour tout copier directement! 
Je vais essayer d'être plus assidue cette année, parce que quand même, j'aime bien écrire ici aussi.
Si vous ne me suivez pas sur Instagram, sachez que ma vie à un peu changée. Il y a bientôt un an nous avons appris au boulot que nous allions être tous licenciés. C'est chose faite depuis Juillet, donc à priori je devrais trouver un peu plus de temps pour vous :)
Je ne m'étale pas sur le sujet car justement c 'est un point que j'aurais voulu déveloper ici ... Voilà donc comment me mettre la pression pour m'obliger à revenir VITE! 
Vous me suivez?  :)